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L’ère du pousse-toi de là que je m’y mette ! Toujours d'actualité !

Un site historique et culturel sur un domaine écologiquement préservé au service de l’innovation sur les pratiques de développement durable, remplacé par un IUT de plus de 1000 étudiants dont les enseignements n’ont pas de lien direct avec le projet d’établissement de la Bergerie !

 

Qui sommes-nous ?

L’établissement public national « Bergerie Nationale » fondé par Louis XVI, est un outil de développement durable, pionnier et, original géré par le Ministère de l’Agriculture et la Région Ile-de-France, au service du monde agricole, rural et périurbain.

Depuis 20 ans, son objectif est d’accompagner l’évolution de l’agriculture française vers des objectifs de durabilité, confortés par les politiques des ministères successifs en charge de l'agriculture :

<<Pour répondre aux nouvelles attentes de la société, l’agriculture et la forêt doivent produire mieux pour préserver davantage les ressources naturelles et la biodiversité. L’agriculture biologique répond à cet objectif et constitue un modèle de production privilégié. Les récentes stratégies mises en application par le ministère en charge de l’alimentation visent notamment à réduire l’usage des pesticides, développer des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, améliorer la performance énergétique des exploitations, créer un nouveau modèle agricole français dans une optique de développement durable.>>

(Cliquez ici pour accéder au site du Ministère de l'agriculture - clic !)

 

L’originalité de ce site vient de la combinaison de plateformes techniques (exploitation agricole et centre hippique), de formation initiale et continue (jeunes et professionnels), d’expérimentation et de  démonstration ainsi que la diffusion / mise en réseau de pratiques innovantes auprès de partenaires régionaux et nationaux.

L’exploitation agricole est notamment un lieu de démonstration d’un cheminement vers une agriculture plus durable pour répondre aux demandes sociales (agriculture biologique, Amap…). Elle participe en outre au développement local de la région de Rambouillet en se fournissant dans un rayon de moins de 40 kms, en alimentant les magasins (petites et moyennes surfaces ainsi que grands centres commerciaux et restaurants gastronomiques, AMAP… du territoire. Le GIE qu’elle porte permet à 20 agriculteurs locaux d’asseoir et de développer leurs activités de diversification.

 

Le travail réalisé dans le pôle recherche et développement (formations, séminaires, production de ressources, animation de projets et de réseaux, recherche-action…) est reconnu par les partenaires institutionnels, professionnels et associatifs qui sollicitent les services de l’établissement.

Le rôle de la Bergerie Nationale s’inscrit dans les missions du service public qui sont d’accompagner et d’impulser sur le long terme les mutations du monde agricole et rural dans une vision de développement soutenable et dans la ligne des politiques actuelles autour de l’alimentation dont l’établissement est une vitrine exceptionnelle à 50 kms de Paris ; la ferme étant visitée par près de 100 000 visiteurs par an et lieu d’accueil d’animations locales d’ampleur (marchés fermiers, Festival des Arts de la Laine…).

 

Le problème

La rénovation du bâti historique nécessite depuis plusieurs années un financement spécifique et une recherche inventive de financement par le Ministère de l’agriculture.

 

La solution retenue et annoncée par le Ministère de l’Agriculture en conseil d’administration  a deux volets : le démantèlement du bâti et la répartition de la gestion des divers centres constitutifs de l’établissement public (exploitation, centre de formation, département d’appui à l’enseignement agricole et aux territoires…) entre différents  partenaires.

 Cette décision pose plusieurs problèmes :

·         Elle met en péril l’efficacité et la richesse du travail sur ce site original pour faire la place à un IUT dont la cohérence des formations avec le site est invisible.

·         Elle est faite avec un déficit flagrant de transparence et de concertation avec les représentants du personnel et les partenaires institutionnels régionaux qui sont partie prenante sur ce site.

·         Les informations obtenues sur l’avenir de l’exploitation agricole cœur de la BN et de l’agriculture locale laissent craindre sa fermeture à court terme.

·         Elle n’évoque aucune solution alternative à la question de l’évolution des statuts de l’établissement et de ses personnels (135 emplois)

 

D’après le représentant du Conseil Régional s’exprimant le 29 avril 2011 sur l’installation de l’IUT à la Bergerie Nationale, au Conseil d’Administration de l’établissement, les enjeux de cette opération sont davantage financiers et fonciers que de service public. Dans cette opération, l’État rejette et met en péril un outil qui a été long à construire et qui est plus que jamais utile compte tenu des enjeux actuels de la société et des problématiques liées à l’alimentation.

 

Nos demandes et nos questions

Les demandes, formulées par les personnels, de transparence et d’information avec une vraie concertation sur les objectifs finaux de cette opération ne sont toujours pas entendues par le Ministère. Au delà des inquiétudes des personnels et des acteurs locaux en terme d’emploi et de survie des entreprises liées à cet établissement, pourquoi un tel manque de transparence et autant de précipitation autour de l’avenir de cet établissement ?

Pourquoi vouloir supprimer une exploitation agricole nécessaire à l’environnement local ?

 

La présence permanente d'un grand nombre d'étudiants dans le parc du Château est aussi de nature à modifier son orientation actuelle de lieu de promenade et d'accueil du public (tourisme, animation...). L'implantation de l'IUT va aussi accroitre fortement la circulation automobile sur le site.

Pourquoi transformer la vocation du parc ?

 

Des indices convergents nous laissent à penser que la stratégie de l'Université est d'occuper (et de rénover) les bâtiments existants et non pas de construire à neuf. Dans ce cas, comment reloger les activités existantes? L'implantation de l'IUT, qui peut se déployer ailleurs, est-elle un postulat absolu non discutable ? Pourquoi ?

 

Pourquoi la somme nécessaire pour la restauration du bâti est-elle donnée par l’État au Ministère de l’éducation et de la recherche et non au Ministère de l’agriculture ? Pourquoi devrait-on sacrifier un acteur économique, un centre d’éducation à l’environnement, un centre de formation à la fois régional et national ? 

 

L’étonnement et le mécontentement des citoyens et des usagers qui se sont exprimés dans notre pétition  (6000 à ce jour) montrent leur attachement à ce lieu emblématique de la ville. Le Grenelle de l’environnement uniquement de la poudre aux yeux ?

 

Contacts :

Collectif.personnels.bn@gmail.com

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