Pourquoi le personnel de la BN est-il toujours méfiant ?
Lors de l'inauguration ce 21 octobre dernier, en grande pompe, des locaux flambants neufs du Laboratoire REEDS de l’UVSQ, la venue de l’IUT est toujours présentée comme la seule chance de rénovation du site que nous occupons aujourd’hui.
(Inauguration des locaux du laboratoire REEDS à la bergerie nationale)
Pourquoi devant tant de richesse étalée faire la fine bouche ?
Pourquoi être encore contre cette venue alors que les promoteurs de cet arrangement immobilier nous disent aujourd’hui qu’ils ne veulent plus récupérer les locaux que nous occupons (contrairement à ce qui a été écrit et annoncé), mais qu’ils veulent construire des bâtiments neufs (à proximité immédiate de sites classés), sans changer la vocation, l’image et l’attractivité du site - malgré 1 200 étudiants annoncés avec leurs véhicules -, et sans rechercher à s’étendre ni à récupérer des locaux dont nous avons besoin pour notre propre développement…
Pourquoi cette méfiance ?
Rappelons que cette méfiance vient de l’expérience vécue avec l’implantation du laboratoire REEDS lui-même, dans le bâtiment construit au début des années 1950 pour abriter l’école nationale de l’insémination animale de la Bergerie Nationale.
Cette implantation d’un avant- poste a été le révélateur des vraies motivations des responsables de ce projet et de leur manque de respect pour nos propres activités et notre personnel.
Le bâtiment rénové par l’UVSQ, qu’ils décrivaient régulièrement comme « bâtiment désaffecté », était en fait, occupé par :
les logements de 4 familles, dont 2 n’ont pas été relogées sur place
36 chambres aux normes pour l’accueil de formations ou de séminaires (que nous ne pouvons plus organiser)
par les bureaux de 10 salariés, réinstallés inconfortablement sous les toits, avec leurs autres collègues, à 5 par bureau, en attendant que les travaux soit faits. Car il était prévu que les 25 personnes entassées sous les toits seraient relogées dans le magnifique bâtiment restauré.
Pourquoi tant d’aversion ?
La mise à disposition gratuite du bâtiment entier, ainsi que le partage prévu de ces locaux avec une partie de nos équipes… étaient la contrepartie des travaux effectués avec l’argent de l’Etat et de la Région (4 millions d’euros obtenus parce que c’était un projet partenarial) et non celui de l’UVSQ .
Ces engagements n’ont pas été respectés… La gratuité de l’occupation par l'UVSQ, si !
Le non-respect des promesses évoquées (accès au réseau Royal…), ainsi que le non-respect de la convention d’occupation des locaux elle-même, pourtant acceptée et signée par l’UVSQ sont maintenant présentés comme modèle pour l’avenir du site !?!
Alors, pourquoi tant de méfiance quant à la venue de l’IUT ?
Parce qu’on nous roule dans la farine… en nous faisant encore mille promesses …
Parce qu’on ne veut plus être les dindons de la farce !