Entretien avec M. Larcher

Publié le par Le collectif des personnels en colère de la BN

Compte-Rendu de l'entretien avec M. Larcher / Sénateur des Yvelines - Maire de Rambouillet

Le 21 mai 2011 à la mairie de Rambouillet

 

 

Voir ici la lettre d'invitation


 

Préambule de M. Larcher :

Je suis tout ouïe pour répondre à vos questions et vos interrogations et autres, sachant que je vais avoir une réunion sur le groupement d’intérêt économique avec le sous préfet et les agriculteurs à une date prédéterminée (vers le 1er juin) en lien avec l’institut de l’élevage et la chambre d’agriculture.

 

Les représentants du personnel de la BN :

Les personnels de la BN souhaiteraient avoir le point de vue officiel de la mairie et particulièrement le vôtre, sur le devenir de la BN et débattre sur les diverses positions telles qu’elles se dessinent.

 

M. Larcher :

La Bergerie fait partie de l’univers de Rambouillet, il y a besoin de lui construire un avenir. Dans ce projet les MAAP, l’UVSQ, CR doivent y trouver chacun leur place et particulièrement le MAAP et UVSQ, l’idée est d’un grand campus, c’est la bonne voie pour résoudre le problème de la bergerie, j’espère que le MAAP ne se désistera pas.

La ville n’est pas partie prenante, mais pour la formation agricole qui est de la responsabilité du MAAP et du CR, j’attends qu’ils nous disent ce qu’ils projettent : s’il y a partenariat effectif ou pas, quelles filières, quels investissements ?

Pour l’UVSQ, le 3eme cycle est installé, pour l’IUT c’est plutôt une logique de campus qui prévaut, mais pas avec l’extinction de la BN, le volet animation et valorisation de la filière doivent perdurer et l’exploitation doit rester publique. Il y aura besoin de redéfinir un nouveau plan. J’ai demandé au MAAP et au CR de dire clairement les choses, mais il n y a pas de dialogue entre les deux.

Il y a un avenir public pour la BN autour de la formation, de l’animation de la pédagogie et les visiteurs. Il faudra faire des choix en relation avec la profession. Il faut arrêter de jouer au chat et à la souris, il faut prendre le temps nécessaire au-delà du CA et du copil.

 


En conclusion, M. Larcher nous dit qu’il rencontrera le ministre de l’agriculture et le sous préfet et transmettra les points qu’il a retenu lors de cet entretien avec les élus du personnel de la BN à savoir :

o Le statut de la BN

o Déterminer les autres partenaires

o Construire un projet pédagogique, scientifique et technique qui réponde à des besoins, avec le projet d’animation et de coordination pour le développement du territoire

o Partage du foncier avec une méthode de travail transparente

o Définir les sources de financement

o La méthode peut faire l’objet d’un comité de coordination des partenariats, il faut que tout le monde joue carte sur table.

o Et indépendamment du volet DGER, dans la coordination, il ne faut pas oublier la filière ovine qui donne sa légitimité à la BN : elle peut devenir un lieu de référence, il faut travailler avec la filière qui y sont favorable et cela peut s’intégrer dans un pôle d’excellence rurale.

 

Publié dans Compte-rendu entretien

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